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kamiiisama-x3

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Création : 20/01/2008 à 03:08 Mise à jour : 04/02/2012 à 02:33

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CHAPITRE 16

CHAPITRE 16

 Coucou !!!! me voila avec le chapitre 16 rien que pour vous !! c'est le dernier chapitre de la première partie alors j'espère que vous ne serez pas déçus !!
bonne lecture !
 
°0°0°0°0°
 
 
CHAPITRE 16
 
 Mon corps était lourd et douloureux. J'ignorais totalement où j'étais, ni même si j'étais encore vivante mais une chose était sûre, les évènements qui avaient eut lieu...avaient bel et bien eut lieu. Ainsi, même si j'ignorais depuis combien de temps j'étais dans cet état, le prince Erevan avait bel et bien faillit se faire tuer par ma faute et il était sûre et certain que, si je me basais sur les regards que les guerriers m'avaient lancés avant de perdre connaissance,  j'allais avoir de gros ennuis.
 Je compris que j'émergeais doucement quand je commençais à entendre des voix lointaines, comme si leurs propriétaires se trouvaient dans une autre pièce.
 
"-je pense que nous devrions la laisser s'exprimer avant, fit une première voix.
-il n'y a rien à  expliquer ! elle aurait pu le sauver mais elle ne l'a pas fait ! fit alors la voix cinglante de la princesse Maastrid.
 
 Quoi ? le prince était mort ?!
 
-je continue de dire qu'elle doit certainement avoir une explication, mon fils s'il te plait entends la voix de la raison ! continua la première voix.
-bien sure qu'elle a une explication, c'est une humaine ! 
-humaine ou pas je ne sais pas si tu te rends compte de la quantité de poison qu'elle avait dans le corps à cause de cette flèche. Toi même, ma fille, tu n'aurais pu tirer correctement dans cet état, fit la douce voix de la reine.
-Sachant que, de plus, c'était certainement sa toute première bataille. Il ne fallait pas espérer d'elle de trop grandes performances et ça tu le sais très bien Trortron car je t'avais prévenu.
-et je suis de l'avis de ton père, continua la reine.
-moi je pense qu'il faut la tuer ! elle s'est comporté avec autant de lâcheté que cette traitresse d'Alicia !
 
 Quoi ? mais comment ose-t-elle ?! j'entendis des pas s'éloigner vivement, suivis de ceux de ma...mon ex-souveraine ?
 
-Erevan reviens ! fit la reine Halena en partant
 
  J'eus un pincement au coeur. Savoir qu'il avait été présent lors de cette conversation me rongeait de l'intérieur. Mais j'essayais cependant de rassembler mes esprits; au moins je pouvais être sûre que je n'avais pas que des détracteurs, le mataaris et la reine étaient de mon côté et je priais de tout mon coeur pour que leurs voix aient le plus de poids possible quant à la décision de ma punition. J'avais atterri dans un autre monde dont il avait fallut que j'apprenne absolument tout, je montais des dragons, je me battais à l'épée, j'avais même participé à une guerre et c'est ainsi que j'allais mourir ? mais bizarrement, c'est toujours et inlassablement vers le prince que me ramenaient mes idées. Quel opinion devait-il avoir de moi aujourd'hui ? lui qui avait tant d'estime pour moi devait être extrêmement déçu de mon comportement, même si, je tenais à le souligner, je bénéficiais néanmoins de circonstances atténuantes. En effet, comme l'avais souligné le mataaris, s'était ma toute première guerre, et d'après les dires de la reine, j'avais été touché par une flèche fortement empoisonnée. Cependant, je ne pouvais m'empêcher d'aller dans le sens de Maastrid : j'étais humaine.
 
-de toute façon nous verrons bien, termina la voix dure du roi que j'entendis s'éloigner.
 
 Je perçus un soufflement agacé et des pas s'éloigner encore. Quelqu'un rentra dans la pièce alors que ma vue commençais légèrement à s'éclaircir. La pièce était sombre et remplie d'objets divers. Nous n'étions pas dans les grottes, ni dans le palais, mais alors où ? la personne qui était entrée dans la pièce se plaça à mes côtés pour triturer quelque chose à côté de ma couche. J'émis un grognements de douleurs lorsque ma cuisse me lança violement. L'homme se retourna alors vers moi.
 
-Lena ? est-ce-que tu m'entends ?
-hmm...qui êtes-vous ?
-Maastan, le guérisseur. Je t'ai soigné après ta chute dans la gorge, tu te souviens ?
 
 Son visage me revint alors et je pus le distinguer plus précisément. Ses cheveux blancs et sa longue barde lui donnaient le même air de sagesse que le mataaris. Je me recalais dans ma couche mais une violente nausée survint, semblant vouloir m'interdire tout mouvement. Ils avaient parlé de poison c'est bien cela ? puis, la douleur se dissipa pour faire place à une sensation étrange et désagréable à la fois qui me provoqua un violent frisson.
 
-brrrr, c'est quoi ça ?
-comment cela ? tu as mal quelque part ? me demanda le guérisseur.
-j'ai terriblement froid et...chaud à la fois, répondis-je.
-c'est normal, le poison qui était sur la flèche à eu pour effet de faire descendre très bas ta température, nous avons du faire notre possible pour la faire remonter afin que tu transpire pour évacuer une partie du poison.
 
 En effet, maintenant qu'il le disais, je me rendais compte que j'étais loin de sentir la rose. Beurk.  Soudain, mon regard tomba sur mes avant-bras recouverts de bandages récents. Etrange, je ne me souvenais pas m'être blessé aux bras pendant la bataille pourtant. Je tournais mon regard interrogateur vers le guérisseur qui s'empressa de me répondre.
 
-nous avons du également du te faire une saignée, le taux de poison dans ton sang était beaucoup trop élevé.
 
 Je fis une grimace de dégout. Ce genre de technique médicale était utilisé au moyen âge, et de plus, il devait forcément connaitre des tas de remèdes à toutes sortes de poison.
 
-pourquoi n'avez-vous pas utilisé un quelconque remède à la place ?
-par ce que s'était de la salive de dragon Lena...me répondit-il.
 
 De la salive de dragon ? n'y avait-il donc une seule chose venant d'un dragon qui n'avait pas d'utilité ?? mais je me demandais où ils avaient bien pu trouver de la salive de dragon. La bataille me revint en mémoire et l'image des dragons baillonnés d'harnachements divers apparut devant mes yeux, comme des flashs d'un mauvais rêve. Qu'elle barbarie.
 
-eh oui, elle a des vertus médicinales quand elle à été sagement manipulée, cependant cela reste un puissant poison.
 
 Je souffla nonchalamment. En résumé donc, j'avais mis la vie du prince en danger, j'étais passé très prés de la mort, et j'allais certainement, dans un futur proche, avoir de gros, gros, gros ennuis.
 
-je vais avoir de gros problèmes n'est-ce pas ?
 
 Cette fois, c'est lui qui souffla, évitant mon regard.
 
-écoute Lena, je suis totalement conscient que nous t'avons rudement mis à l'épreuve avant-hier et que tout cela était beaucoup te demander, mais j'aimerais que tu m'expliques ce qui s'est passé exactement.
 
 Allais-je devoir me rééxpliquer aussi devant la famille royale ? Erevan ? parler de ce qu'il s'était passé pendant la bataille avec le guérisseur ne me posais aucun problème car il dégageait un aura de sagesse et de calme très rassurante, mais il en était tout autrement de la famille royale, notamment Erevan et Maastrid et certainement beaucoup d'autres citoyens. J'imaginais déjà leur regard inquisiteur et accusateur se poser sur moi pour me juger.
 
-Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé...en fait, je crois que je suis restée bloquée par ce que mon but était de tuer un guerrier en particulier, commençais-je sous le regard profond du guérisseur. Tout au long de la bataille mon rôle était de tirer là où je le pouvais dans le but d'éliminer le plus d'ennemis possible. Mais quand je me suis retrouvée là, l'arc tendu et la flèche prête à partir...oh je suis tellement désolée !!! dis-je en fondant littéralement en larmes.
 
 C'était la première fois que je pleurais vraiment depuis que j'étais ici et cela faisait un bien fou. Maastan posa une main compatissante sur mon épaule, m'encourageant à me détendre.
 
-tu sais Lena, j'ai connu des humains qui refusaient de tuer car c'était mal vue dans votre monde, tout comme la guerre qui détruit des centaines de vies tous les jours.
 
 Oui, la guerre faisaient rage sur Terre en ce moment. Nous étions en 2022 lorsque j'avais été propulsé ici, et l'Amérique et la Chine se livraient de terribles batailles sur différents territoires de la planète, défendant chacun leurs idéaux et leur système économique. Et dans toute ce cafarnaum, la France et d'autres pays tentaient désespérément de calmer les deux puissances économique dans le but d'éviter une guerre nucléaire. Et moi dans tout ça ? je gambadais dans des plaines verdoyantes, j'allais à des banquets, je montais des dragons et je faisais la guerre. J'étais à la limite entre l'insouciance totale et l'inconscience. Qu'auraient pensés mes proches de moi ? m'auraient-ils reprochés mon nouveau mode de vie ?
 
-mais pourtant je m'en sentais capable... jusqu'à ce que j'essaie de viser. C'est comme si quelque chose, au plus profond de moi même m'en empêchait...comme si ma conscience me l'interdisait. Pourtant chacun de ces monstres méritaient la mort n'est-ce pas ?
 
 Je l'espérais du moins. En effet, maltraiter ou exterminer une race uniquement par-ce qu'elle est différente est un acte abominable. Mes pensées se tournèrent alors immédiatement vers Hitler et les juifs, le massacre d'un peuple qui ne faisait pas partit des idéaux d'un fou furieux.
 Maastan baissa les yeux...honteux ? me cachait-on quelque chose ? 
 
-n'est-ce pas ? répétais-je alors.
 
 Le guérisseur releva la tête, mais évita soigneusement mon regard, gardant le sien dans le vide. On aurait dit un vieil homme atteint de démence sénile à cet instant.
 
-Maastan que s'est-il passé ?
-Les Orcs...n'ont pas toujours étés nos ennemis.
-Comment cela ? demandais-je incrédule.
-Autrefois, ils étaient de solides alliés des elfes. Ils réparaient ou construisaient des murailles, effectuaient des excursions difficiles, nous aidaient pour la chasse...ils faisaient en quelque sorte partis des elfes. Ils nous étaient complémentaires car nous étions frêles mais rapide tandis qu'eux étaient beaucoup plus imposants, moins rapides mais beaucoup plus robustes.
 
 Quelle révélation ! lors de cette bataille, toute la haine et la violence dégagées par les deux camps m'avaient donné tellement de frissons que j'avais eu l'impression de pouvoir palper ces forces invisibles. Comment était-il possible qu'ils aient, autrefois, collaborés ?
 
-que s'est-il passé pour que vous vous détestiez à ce point ?
 
 Il sembla hésiter quelques instants, souffla un coup et continua.
 
-certains Orcs pensaient que nous les asservissions, que nous nous servions d'eux. Alors ils tentèrent de répandre ces idées en disant qu'ils valaient mieux que des esclaves. La cité d'Arkhenya était celle qui collaborait le plus avec eux. Ils les aidaient à construire les bateaux, à pêcher, à construire des armes, des armures, à réparer les fondations de la cité... ce peuple à été celui qui resta le plus longtemps en harmonie avec eux pendant cette période. Ils ont d'ailleurs été les derniers...
-qu'est-il arrivé ? renchéris-je, le coeur battant.
-...Le roi d'Arkhenya était un grand orateur. Son nom l'y avait d'ailleurs toujours prédestiné : Thalasskhan, "celui qui parle". Il avait toujours su comment calmer une foule en délire, Orcs ou elfes. Cependant, cela n'à pas empêché certains des Orcs d'Arkhenya de se rebeller et d'entraîner les autres avec eux...c'est alors qu'une guerre s'est déclenché, la plus grosse et la plus meurtrière de notre histoire....Le massacre des Arkheniens.
-mais comment est-ce possible ? ils étaient le peuple le plus craint et respecté de ce monde ! et personne ne sait exactement ce qu'il s'est passé !
 
 Il baissa les yeux de nouveau, affligé, malheureux même. 
 
-Au contraire Lena, même s'ils sont peu nombreux encore de ce monde beaucoup trop de gens s'en souviennent, et ces derniers préfèrent ne pas en parler pour oublier cet épisode de leur vie. C'est pourquoi lorsque tu as posé la question à Menthor, il ne t'a pas répondu.
 
 Etait-il possible  d'avoir une discussion sans que tout le monde soit au courant dans cette cité ?!
 
-Car personne ne lui en a parlé ?
-pas vraiment, en fait son père était de la bataille, me répondit-il en souriant légèrement. Il a succombé à ses blessures quelques jours après son retour, continua-t-il.
 
 Menthor avait donc perdu un proche lors de cette guerre ? il ne m'avait pourtant pas semblé particulièrement affligé.
 
-comment savez-vous que Menthor m'en à parlé ? lui demandais-je méfiante.
-crois le ou non mais tout ce que l'on te dis à propos de nos légendes et de notre histoire est minutieusement surveillé.
-et pourquoi cela ?
 
 Il hésita encore. Peut-être lui avait-on demandé de ne pas m'en dire trop, comme à tout les autres.
 
-pourquoi ? répétais-je sur un ton légèrement agacé.
-beaucoup de gens ici préfèrent penser qu'il est plus prudent de te cacher le plus gros des secrets de ce monde car, malgré ton changement d'apparence physique que je n'arrive toujours pas à expliquer et ton intégration progressive dans la ligue, ils voient encore, d'une certaine façon, Alicia à travers toi.
 
 Je grimaçais. Oui ça je crois que j'avais déjà comprit... Mais je tiltais sur sa réflexion concernant mes changement morphologiques. Il est vrai que le guérisseur, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, s'était beaucoup penché sur la question. Il lui était même arrivé d'émettre des hypothèses assez farfelues, comme celle où il pensais que cette hantise d'être comparée à Alicia avait, inconsciemment poussé mon corps à se modifier...mais j'en doutais. Cependant il est vrai que s'était un phénomène assez improbable.
 Aujourd'hui mes cheveux étaient presque totalement rouge, seules quelques mèches et mes pointes étaient restés d'une teinte blonde ou roux clair. De plus, la légère ondulation qui était apparue au début s'était transformé en véritable bouclage de cheveux très épais. Moi qui avait l'habitude d'une chevelure légère et lisse, j'étais bien embêté par ma piètre expérience en matière de démêlage et de dénouage. J'étais même obligé de me faire aider pour les attacher car ils avaient également énormément poussés.
 Ainsi, j'étais passé d'une jolie chevelure blonde légère et m'arrivant aux épaules à une véritable cascade de boucles rousses épaisses qui me descendait jusqu'en bas du dos.
 Nous fûmes interrompu par une domestique du palais qui pénétra dans la tente. Nous la regardions, Maastan et moi, attendant qu'elle reprenne son souffle. Au bout de quelques minutes, elle parla enfin.
 
-Son altesse Trortron voudrait savoir si la fille est en état de se déplacer. Il voudrait commencer le jugement maintenant.
 
 Maastan me regarda inquiet.  Je n'étais donc plus que "la fille " ? cela me blessait terriblement, j'avais du énormément descendre dans leur estime pour qu'ils ne m'appellent même plus par mon prénom. Etais-je prête à recevoir ma punition ? j'en doutait fortement, à vrai dire je n'avais même pas envie d'y aller. Je voulais rester là, cachée, pour le restant de mes jours et surtout, pour ne pas affronter leurs terribles regards.
 
***
 
  Je tenais difficilement sur mes jambes, mais je me sentais néanmoins beaucoup mieux qu'à mon réveil. Daasnam m'avait apporté mes affaires dans la tente du guérisseur et elle m'aidait à m'équiper. Jamais auparavant ne j'avais remarqué que tout cet attirail pouvait peser aussi lourd :  la dague à la lame écaillée à ma hanche semblait m'attirer vers le sol, l'arc en os de dragon ornementé de toutes sortes de symboles compliqués me cambrait le dos, le bouclier de bronze lui aussi écaillé était à la limite de me décrocher le bras, mes bottes en peau semblaient peser des tonnes, et ma simple tunique brune que l'on m'avait donné à mon arrivé semblait m'irriter la peau. En effet, ce tissu était bien moins soyeux que celui de ma tunique de guerrière, et cela e fendait le coeur de ne pas la porter. S'était, en quelques sortes, comme s'ils me prévenaient que le jugement ne sera pas en ma faveur, et à présent, j'en étais absolument certaine. Cependant j'ignorais totalement la nature de ma punition. Allaient-ils me condamner à retourner travailler aux écuries ou dans les champs, m'interdisant de remonter les échelons de la société et de revoir Scar ? non, ça ils ne pouvaient pas, Scar en souffrirait trop. Me battraient-ils, me condamnant à porter les marques de ma trahison pour toujours ? je les savais attachés à l'honneur, mais les candhoriens n'étaient pas des barbares. Mais alors allaient-ils me tuer ? Je frissonais à cette pensée et tentais de l'oublier.
 Perdue dans mes pensée je n'avais pas remarqué que Daasnam m'observait perturbée.
 
-Que ce passe-t-il Daasnam ? lui demandais-je
 
 Elle sembla se réveiller d'un long sommeil. Visiblement, elle aussi était perdue dans ses pensées.
 
-Je suis triste que tu partes, me répondit-elle simplement.
-tu sais, être considérée comme une étrangère, j'ai connu ça quasiment toute ma vie, alors une fois de plus ou de moins, quelle est la différence ?
 
 Certes j'avais toujours eu beaucoup de mal à m'intégrer auprès des gens, mais je ne pensais pas un mot de ce que je venais de dire. En réalité j'étais pétrifiée.
 
-J'ai toujours été une sorte de parias pour les miens, continuais-je.
 
 Ca je le pensais. Jamais je ne m'étais sentit proche des gens....sauf ici. En fait, j'avais toujours été différente : très mature pour mon âge, solitaire, j'avais un regard différent sur le monde. Tout ce qui m'entourait chez les humains me semblait lointain mais en arrivant sur Anterra, je m'étais sentit étrangement complète. Comme si ma place avait toujours été ici. Serait-il possible que nous soyons prédestinés à naître quelque part alors que notre place est ailleurs ?
 
-En arrivant ici et après m'être intégrée, je pensais enfin avoir trouvé ma place Mais je me suis trompé.
-Ne dis pas ça Lena, m'interrompit-elle.
-Depuis que je suis arrivée ici, vous n'avez eu de cesse de me dire que ce qui importait ce n'était pas ce que nous étions au premier abord mais ce que nous étions au fond de nous contrairement aux humains qui se définissent par leur condition : pendant longtemps on a persécuté des peuples par ce qu'ils avaient une couleur de peau, une religion ou une culture différente. Dans mon monde des centaines d'habitants de pays pauvres quittent tout ce qu'ils ont pour un monde meilleur et sont rejeté et considérés comme des parasites pour les pays dans lesquels ils s'installent. Chez moi, les grandes puissances économiques sont des tyrans qui abusent des travailleurs ou les remplacent tou simplement par des machines ultra performantes. Seulement aujourd'hui je me rends compte que vous ne m'avez jamais considéré autrement qu'en tant qu'être humain.
-Ne dis pas ça, me répéta-t-elle.
-J'ai tors peut-être ?
 
 Je la fixais. Ses yeux larmoyants retenaient difficilement les larmes qui affluaient. Elle était désolée certainement de perdre une amie, car même une fois sacrée guerrière, mes contactes avec Daasnam n'avaient jamais cessés. Mais je savais pertinemment qu'elle était surtout triste de savoir que j'avais raison.
 Nous dûmes nous dire adieux par un regard car il était temps pour moi de partir. Elle sortit la première, le guérisseur était le seul à avoir le droit de m'accompagné en raison de mon état physique. En temps normal, le chemin jusqu'au temple se faisait seul.  
 
 Notre trajet vers le temple où on m'avait, quelques semaines plus tôt, descerné le titre de guerrière me sembla durer des heures. Les derniers rayons du soleil illuminaient la plaine et la forêt verdoyantes de Candhor, une légère brise soulevait mes cheveux et m'apportait l'arôme salé de la mer. Je me retournais pour admirer cette étendu infini d'eau peut-être bien pour la dernière fois. J'eu un énorme pincement au coeur à cette pensé. En effet, j'aimais tout de ce monde, leur mode de vie, leur façon de penser, leur environnement. Tout. Et plus je trouvais cette journée belle, plus j'étais effondrée de savoir que tout allait peut-être bien se finir pour moi dans quelques instants.
 Nous nous rapprochions du temple. Etrangement, il me paraissait beaucoup plus imposant que la dernière fois que j'y étais allé. Certainement par ce que cette fois j'arrivais par l'entrée principale : d'immenses escaliers de pierre lourde cernés d'énormes flambeaux, une entrée à la façon des grands temples grecs avec immenses rideaux et colonnes magistrales et bien sûre, la totalité du peuple candhorien qui m'attendait à l'extérieur. Ils étaient des centaines à l'extérieur à n'avoir pu se trouver une place à l'intérieur et ils m'attendaient là, s'écartant sur mon passage, le regard haineux ressortant grâce à la faible lumière des flambeaux. C'est seulement à ce moment que je me rendis compte que la nuit était tombée, la lune illuminant d'une aura clair l'entrée du temple. En levant les yeux vers elle, je constatais qu'elle était teintée d'une couleur orange clair à peine discernable, à tel point que lorsque je clignais des yeux pour mieux voir, elle me semblait avoir disparue. Un signe ? peut-être. Une hallucination ? peut-être bien aussi. Me retournant je continuais ma route douloureuse vers les marches du temple. Il n'y en avait que cinq, mais cette ascension me paraissait être une épreuve bien difficile à surmonter.
 Mais non ! j'avais survécu à je ne sais quel enchantement qui m'avait ramené ici, je m'étais relevé de blessures plus graves, et une flèche empoisonnée et quelque attirail militaire m'empêcheraient de monter quelques marche !? non, certainement pas ! je décidais, pour la première fois depuis que j'étais arrivée ici, d'être insolente. Certes oui je n'avais pas sauvé le prince, j'avais faillit à mon rôle, mais je n'étais pas une lâche, ça non ! ignorant les regards assassins des candhoriens autour de moi, je relevais la tête, bombais le torse, resserrais ma prise sur la hance de mon bouclier, inspirais un bon coup et posa le pied sur la première marche. Une douleur fulgurante me traversa toute la jambe à m'en faire grimacer d'éffroit. Mais je m'interdisais de pleurer. Les autres marches suivirent la première mais je ne lâchais aucune réaction, aucune grimace, aucune larme, c'était à peine si je tolérais l'irrégularité de ma respiration.
 Arrivée en haut, toujours gonflée d'orgeuil, je fis volte face, le visage froid, pour faire face à tout ce peuple qui me toisait. J'attardais mon regard sur ceux du fond, sur les côtés, avant de continuer mon trajet d'un pas calme mais décidé. Au fur et à mesure que je pénétrais dans l'édifice, je sentais la présence du guérisseur derrière moi disparaître. Il s'était arrêté pour se ranger avec les autres ou pour rejoindre la famille royale. Gardait-il un oeil sur moi ou avait-il comprit que je tenais à affronter ce moment seule ? peu importe.
 
 J'arrivais enfin à l'estrade sur laquelle se trouvait la famille royale. Ils se tenaient devant moi, fiers, orgueilleux et haineux. Ils me regardaient de haut, comme si je ne leur inspirais rien d'autre que le ferait la vue d'un insignifiant insecte. Quelque part, au fond de moi, je trouvais qu'ils n'avaient aucune prétention à le faire. Comme si je valais mieux qu'eux. J'ignorais d'où me venais cette pensée mais elle m'effrayait. Au fond de moi j'étais en colère, comme si tout était de leur faute.
 
"-Lena, commença le roi en se levant. Je suppose que tu sais pourquoi tu es là.
 
 Il m'avait parlé en anglais. Leur choix était arrêté.
 
-oui, répondis-je simplement.
 
 Pas de "votre altesse" ni rien du même genre. Cet homme n'était plus mon souverain, il venait de me le faire comprendre et je tenais à ce qu'il sache que j'avais compris.
 
-es-tu prête à recevoir ton châtiment ? me demanda-t-il la tête haute.
-je le suis.
 
 Silence. La nature et le temps même semblaient s'être arrêtés pour entendre mon jugement. Mon coeur battait à la chamade. Allais-je mourir ?
 
-Exil.
 
 Une vague de murmures se répandit dans l'assemblée alors que je levais le menton, je ne perdrais pas la face maintenant. L'exil. Telle était ma punition. 
 Les guerriers dragons s'approchèrent alors de moi et se postèrent à mes côtés. Le prince se leva, le bras bandé et une cicatrice énorme lui traversant la joue droite. Il descendit les marches, lentement, pour arriver face à moi. Il ne me regardait même pas, aucun d'entre eux ne me regardait. Il empoigna mon bouclier et je finis de le retirer pour le lui tendre. Il s'en délesta en le donnant à Menthor. Je croisais le regard de ce dernier un fraction de seconde avant qu'il ne baisse les yeux.
 
-donne moi ton arc Lena.
 
 Je détournais mon regard de Menthor. Erevan encra son regard dans le mien et je cru y déceler de la tristesse. Me regretterait-il ? à ce moment précis j'en étais peu sûre. Je me déchargeais de mon arc et le lui tendis à deux mains. Cet arc incarnait mon statut de guerrière, une fois qu'il l'aurait entre les mains je ne serais plus rien. Il le fixa quelques instant, s'en saisit mais sans pour autant me le retirer des mains. Il me regarda une seconde fois, puis au bout de quelques seconde, souleva l'immense arc de mes mains et le posa debout à côté de lui.
 C'était tout ? j'allais partir ainsi ? j'avais pourtant encore ma dague.
 
-indiquez-moi seulement où  se trouve la sortie, dis-je humblement.
-ce n'est pas finit.
 
 Il tendit l'arc à Menthor comme il l'avait fait pour mon bouclier et s'avança vers moi. Il posa ses mains sur mes épaules et décrocha ma cape. Il se saisit enfin de sa propre dague et s'éloigna légèrement de moi. Que comptait-il faire ?
 
-ne bouge pas.
 
 J'eus un mouvement de sursaut quand je le vis raffermir sa poigne sur sa dague et trois guerriers se jetèrent sur moi pour m'immobiliser. 
 
-qu'est-ce que tu comptes faire !? 
 
  Nouveaux murmures dans l'assemblée, j'avais tutoyé le prince devant tout le monde. Allait-il me tuer à présent ? il me regardait dans les yeux remplis d'un mélange de désespoir et d'hésitation. Il scrutait mon visage comme pour le scanner, l'analyser. Mais pourquoi faisait-il ça ?!
 Soudain, sans voir le coup venir, il fit une fente avec sa dague. Je compris quelques secondes plus tard ce qui venait de se passer lorsqu'une brulure enflamma ma joue gauche et que je sentis un liquide chaud à l'odeur de rouille couler sur mon visage. Il m'avait blessé à la joue, comme une réparation de sa propre marque. J'avais mal mais aucun son ne sortit de ma gorge tellement j'étais stupéfaite. Un domestique apporta une sorte de bol en terre cuite décorée d'étranges symboles et remplit d'un liquide rouge tellement foncé qu'on aurait dit qu'il était noir. L'odeur qui s'en dégageait était très forte et sa chaleur se ressentait à distance du récipient. Je connaissais cette odeur. Elle était présente lors de la bataille quand les dragons avaient du attaquer leur propres pairs. C'était du sang de dragon.
 
-Tu porteras la trace de ta trahison sur ton visage, continua le prince en plongeant un de ses doigts dans le liquide. 
 
 Il approcha sa main de mon visage et me dessina une longue marque qui partait de l'aile droite de mon nez jusqu'à ma tempe. La marque des traitres.
 
-Cependant, tu t'es battu à nos côtés et tes flèches ont été des plus meurtrières. Tu as su nous montrer que les humains pouvaient s'adapter et faire preuve de courage. Pour cette raison, tu portera également une peinture de guerre. Ainsi lorsque tu rencontreras des voyageurs ils ne verront pas en toi qu'une parias. 
 
 Il replongea son doigt dans le sang et me fit une marque verticale sur le front semblable à la sienne, seule trace de mon courage lors de cette terrible bataille qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
 
-et comme la marque de ta trahison sera indélébile, celle qui prouve ton courage le sera aussi, dit-il alors qu'un autre domestique lui apportait un récipient remplit d'un liquide ressemblant à de l'eau.
 
 Cependant, je savais bien qu'il ne s'agissait pas d'eau, cela aurait été bien trop facile. Les guerriers me lâchèrent enfin et s'écartèrent. Le prince lui, ne me lâchait toujours pas du regard. Que cherchait-il ?
 
-pars à présent, et ne reviens jamais.
 
 Point. C'était finit. Je me retournais, lentement. Tous me fixaient sans bouger. Ils voulaient que je cours, que je pleure. Et bien non. J'avançais lentement, droite, vers la sortie. Arrivée en haut des escaliers, silence. Personne ne parlait mais je les entendais respirer. Comme si j'avais conscience de chaque personne présente mais aussi de la tension presque palpable qui régnait. Soudain, tous levèrent les bras et me lancèrent toutes sortes de projectiles : pierres, morceau de bois, crottin de cheval, fruits pourris, tout ce qui leur passait sous la main. Les fruits et le crottin peu m'importait, mais ces pierres me blessaient, je me mis alors à courir le plus vite possible pour échapper à mes bourreaux. Je passais les escaliers, traversais la foule à toute vitesse. Je fus surprise de voir qu'ils ne me suivaient pas dans les rues de la cité. Elles étaient vide, mortes, inanimées. Aux portes, personne non plus, mais elles étaient ouvertes. Je m'y précipitais, et c'est seulement à ce moment que je me mis à pleurer. Je ne m'arrêtais pas de courir, trop soucieuse d'échapper à une quelconque autre maltraitance. Je m'engouffrais finalement dans la forêt. Tout était sombre, je n'y voyais quasiment rien mais à ma grande surprise, je ne tombais pas une seule fois. C'est comme si mes jambes ne m'appartenaient pas, qu'elles couraient sans moi.
  Ma course se termina enfin et je m'écroulais sur la roche mouillée, dans une flaque d'eau à côté d'une petite cascade. Comble du malheur, la pluie commença à tomber à forte gouttes. Je devais trouver un abri le plus vite possible. Une grotte creusée dans la pierre à même la falaise m'apparu lorsqu'un éclair retentit et je m'y engouffrais et m'effondrais sur la roche humide, exténuée, essoufflée, seule, et désespérée. Je me recroquevillais sur moi même pour tenter de concentrer ce qui me restait de chaleur corporelle autour de mes organes vitaux tout en me maudissant. C'était donc ma fin, en plein milieu de la forêt, une balafre me traversant la joue gauche, une trainasse indélébile sur l'autre. J'étais seule et je n'avais plus rien, à part peut-être mes yeux pour pleurer.
 
°0°0°0°0°
 
PETIT MOT DE LA FIN 
 
 Alors !! qu'en dites-vous ?!
 
=> le réveil de Lena n'est pas trop ennuyeux ?
=> l'histoire de la guerre entre les Orcs et les Elfes ?
=> le masacre des Arkheniens ?
=> l'exil de Lena ?
 
CONCOURS
la gagnante du concours de commentaire est cette demoiselle qui m'a laissé 8 commenaires en tout !!!!
ce concours est celui pour deviner la suite sont toujours vacants alors à vos commentaires !
 
PS
 Ce chapitre étant le dernier de la première partie je vous laisserai patienter un peu plus longtemps pour pouvoir m'avancer et travailler sur les prochains chapitres (je prépare accessoirement les dessins pour les accompagner...)
 A cette occasion j'attendrais de vous beaucoup plus de commentaires car j'ai absolument besoin de votre avis pour m'améliorer (parlez-moi de l'histoire en général, de l'action, de l'intrigue, des personnages, du rythme, TOUT !)
 Sur ce je vous laisse à vos claviers !!!!
A TCHAO BON DIMANCHE !!!!
​ 7 | 27 |
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#Posté le dimanche 06 novembre 2011 02:47

Modifié le vendredi 11 novembre 2011 10:29

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le-panda-bleu, Posté le mercredi 04 avril 2012 16:31

La premiere partie est géniale!! Nan sérieux t'es super doué et en dessin aussi (le fon d'écran magnifique)!


Mwa54, Posté le dimanche 29 janvier 2012 07:02

Coucou !! Ca va ?? ;D
Je voudrais savoir quand est-ce que tu compte mettre la suite en ligne ! J'ai trop hate xDD


melimelo-92, Posté le dimanche 22 janvier 2012 05:31

J'attend la suite :D Ah et j'aime beaucoups ta fiction ne change rien !


Mwa54, Posté le dimanche 01 janvier 2012 09:05

Bonne année ! :D


mwa-elisabeth, Posté le lundi 05 décembre 2011 12:32

Encore de passage, j'ai été curieuse de savoir si les autres pensaient à peu près la même chose et je suis tout à fait d'accord avec "Hope-it-gives-you-hell" avec "Ne pas savoir qu'elle sera la nouvelle vie de Lena donne du piquant à l'histoire..." et "on espérait toute une romance entre eux deux" le reste aussi mais surtout ces deux phrases ;) gros bisou et bon courage pour écrire la suite ;)


Hope-It-Gives-You-Hell, Posté le mercredi 09 novembre 2011 15:52

En bref: j'attend vraiment la suite avec impatience!
bon courage!
bisous :)


Hope-It-Gives-You-Hell, Posté le mercredi 09 novembre 2011 15:52

Je voulais également te féliciter pour cette fin de chapitre qui est très mysthérieuse...
Ne pas savoir qu'elle sera la nouvelle vie de Lena donne du piquant à l'histoire...
On a vraiment envie de savoir quel sera son destin et surtout si elle reverra le prince un jour...
Puisque bien sur on espérait toute une romance entre eux deux ;)


Hope-It-Gives-You-Hell, Posté le mercredi 09 novembre 2011 15:52

J'aime beaucoup le caractère de Lena qu'on a vu évoluer au fur et à mesure des chapitres...
Elle est devenue une vraie guerrière...
avec la force de surmonter ses peines et blessures...
une vraie héroïne quoi!


Hope-It-Gives-You-Hell, Posté le mercredi 09 novembre 2011 15:49

Hello
je viens de lire ton chapitre :)
et je voulais vraiment dire uqe j'adore :)
la réaction d'erevan est vrmt hyper triste pour lena...
elle avait surement due espéré qu'il la comprène..
après tout ce n'était pas vraiment de sa faute...
la pauvre ...
L'exil et puis la cicatrice qui montre son erreur... ca doit vraiment âtre très dur...


Akumizu, Posté le mercredi 09 novembre 2011 10:09

mais bon sa vaut le coup !!!!


Akumizu, Posté le mercredi 09 novembre 2011 10:09

c'est trop long d'attendre ...


Akumizu, Posté le mercredi 09 novembre 2011 10:08

vivement la suite ...


Akumizu, Posté le mercredi 09 novembre 2011 10:08

Magnifique chapitre !


Twilight-Jacob-11, Posté le mercredi 09 novembre 2011 08:56

Prévien moi de la suite :)


Twilight-Jacob-11, Posté le mercredi 09 novembre 2011 08:54

Me tarde de voir la suite :)


Twilight-Jacob-11, Posté le mercredi 09 novembre 2011 08:54

Pour la punition de Lena j'ai mal pour elle :(


mwa-elisabeth, Posté le mardi 08 novembre 2011 09:02

J'espere sincerement que dans la prochaine partie, on apprendra qui est reelement lena, etc :D


mwa-elisabeth, Posté le mardi 08 novembre 2011 09:01

Quoi qu'il en soit , j'ai adoré cette premiere partie ;)


mwa-elisabeth, Posté le mardi 08 novembre 2011 09:01

Trahison ?! Mais avec le poison, elle n'aurait pas su viser juste ! Elle aurait pu tuer le peince en plus et elle ne l'a pas fait ! Il ne tiennt que des points negatifs :O


mwa-elisabeth, Posté le mardi 08 novembre 2011 09:00

aaaaaaah Exil :O Carrement ! :o


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